Maroc : dix choses à savoir sur Abdellatif Ouahbi, le « showman » devenu ministre de la Justice
Depuis sa nomination début octobre, Abdellatif Ouahbi s’active sur tous les fronts. Un avocat volontiers « showman », désormais en première ligne dans le gouvernement d’Aziz Akhannouch.
1. Pacte
Après avoir inversé en un temps record la ligne du Parti Authenticité et Modernité (PAM), Abdellatif Ouahbi a mené sa formation politique aux élections avec l’ambition de les remporter. Si le PAM n’a pas réussi à devancer la machine qu’est le Rassemblement national des indépendants (RNI) du milliardaire Aziz Akhannouch, il a réalisé un score très honorable en arrivant juste derrière lui, avec 87 sièges. Une deuxième position qui a ouvert au célèbre avocat la voie du ministère de la Justice.
Le 6 décembre, Abdellatif Ouahbi a signé le « pacte de la majorité » avec Aziz Akhannouch, devenu chef du gouvernement, et Nizar Baraka, secrétaire général de l’Istiqlal – arrivé en troisième position aux législatives – et ministre de l’Équipement. Les leaders des formations coalisées s’engagent à consolider « une alliance gouvernementale de confiance, de respect mutuel et d’actions collectives harmonieuses » – en clair : à éviter les clashs et à respecter le principe de solidarité gouvernementale.
2. Dossiers brûlants
Avocat chevronné, il ne voulait pas être ministre. Mais il a dû finalement accepter, sous la pression du bureau politique de son parti, de prendre la direction du très prestigieux ministère de la Justice.
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