Le testament de Wolfensohn
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En marge du Forum sur l’efficacité de l’aide, à Paris (voir Focus, page 13), James Wolfensohn a dressé un premier bilan des dix années qu’il vient de passer la tête de la
Banque mondiale. Le futur retraité, qui quittera ses fonctions au mois de juin, estime que
l’institution est aujourd’hui « plus humaine ». « La lutte contre la pauvreté, a-t-il
rappelé, est au centre de nos priorités », raison pour laquelle « nous avons mis en place un partenariat avec les pays en développement ». Un regret toutefois: sa lutte contre la corruption n’a pas été suffisamment efficace. Quant à l’identité de son successeur,
Wolfensohn estime que le candidat idéal ne devra pas se contenter d’avoir des compétences financières, mais aussi « avoir du cur ». Il a annoncé la création d’un Institut consacré au développement, qu’il dirigera personnellement.
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