Industrie : le Gabon, trop généreux avec Nkok ?
En dépit des emplois créés par la zone économique spéciale, les bailleurs de fonds, dont le FMI, réclament une réduction des exemptions fiscales accordées, pointant l’important manque à gagner pour les caisses publiques.
Transformation du bois, industrie de la santé, investissements chinois, indiens, turcs : la Zone économique spéciale de Nkok, plus de 1 100 ha avec la deuxième phase à 27 km de Libreville, a séduit plus de 85 entreprises d’une vingtaine de pays en une douzaine d’années, presque le double des prévisions initiales.
L’objectif de créer 35 000 emplois directs et indirects à l’horizon 2030, contre 5 000 directs et 16 000 directs et indirects estimés aujourd’hui, semble possible à atteindre, ce qui représente un énorme gisement dans un pays de 2,2 millions d’habitants.
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