La Banque mondiale à la rescousse
La Banque mondiale, qui n’est pas impliquée dans le financement du volet strictement militaire du programme DDR (Désarmement, démobilisation, réinsertion), est disposée à augmenter le montant de sa contribution au volet civil dudit programme (de 65 millions à 80 millions de dollars). À l’issue des opérations de désarmement (dont le budget est de l’ordre de 150 millions de dollars), elle pourrait allouer à chaque ex-combattant une somme comprise entre 900 dollars et 1 000 dollars pour aider à sa réinsertion. Une mission composée de représentants des autorités ivoiriennes, de la Banque et de plusieurs intervenants dans le dossier (Onuci, Pnud, Union européenne, Unicef, Afrique du Sud, Licorne, etc.), s’est rendue à la mi-janvier à Bouaké pour discuter de la question avec les Forces nouvelles. Environ 45 000 personnes seraient concernées par le programme DDR : 41 000 adultes, 3 000 enfants et 1 000 « cas spéciaux » – probablement la dénomination pudique des miliciens.
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