RDC : Tshisekedi a les mains libres, ou presque

Candidat déclaré à sa réélection en 2023, le chef de l’État congolais a repris les rênes du pouvoir en rompant avec Joseph Kabila il y a un an. Mais il n’a pas écarté tous les obstacles pour autant.

Le président congolais Félix Tshisekedi dans son bureau, à Kinshasa, le 20 avril 2021. © ASHLEY GILBERTSON/The New York Times-REDUX/REA

Le président congolais Félix Tshisekedi dans son bureau, à Kinshasa, le 20 avril 2021. © ASHLEY GILBERTSON/The New York Times-REDUX/REA

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Publié le 30 décembre 2021 Lecture : 5 minutes.

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RDC, un géant convalescent

Clarification politique, embellie économique, dynamisme de la société civile… Tout semble réuni pour que ce pays immense au potentiel énorme sorte enfin de l’ornière. 

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Certains se seraient-ils trompés sur Félix Tshisekedi ? « Cet homme est servi par sa bonhommie, son attitude doucereuse, le fait qu’on puisse uniquement le voir comme un héritier, commente un diplomate qui le côtoie depuis trente ans. C’est sans doute cela qui a induit tout le monde en erreur, à commencer par Joseph Kabila. »

Tout observateur politique le lui accordera : c’est un coup de maître qu’a réalisé le président congolais il y a tout juste un­ an. Jusqu’alors prisonnier de l’alliance nouée avec son prédécesseur, ses stratèges et lui-même ont habilement renversé la table et repris toutes les rênes du pouvoir. À eux le gouvernement, la majorité à l’Assemblée nationale et le contrôle du Sénat. De quoi ouvrir la voie jusqu’à une réélection en 2023 ?

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