Précédents africains

Publié le 7 janvier 2008 Lecture : 1 minute.

Le 31 décembre, alors qu’il présentait ses vux au peuple camerounais, le président Paul Biya, aux commandes depuis 1982, a annoncé son intention de réviser – pour la seconde fois – la Constitution afin de pouvoir se présenter à l’élection présidentielle de 2011. Si Abdelaziz Bouteflika amende celle de l’Algérie, il ne sera pas le premier à le faire en Afrique du Nord. Il aura été précédé par le Tunisien Zine el-Abidine Ben Ali et l’Égyptien Hosni Moubarak. En Afrique de l’Ouest, parmi les chefs d’État à avoir changé la Constitution pour se maintenir au pouvoir, le Burkinabè Blaise Compaoré et le Guinéen Lansana Conté. Le Nigérian Olusegun Obasanjo a tenté de le faire, en vain. En Afrique centrale, il y a, outre Biya, le Tchadien Idriss Déby Itno et le Gabonais Omar Bongo Ondimba. En Afrique australe, si l’on excepte le cas angolais, où il y a bien une Constitution mais pas d’élections, on relève le cas unique du Zimbabwe, où Comrad Bob tient à s’éterniser. En Afrique orientale, enfin, seuls le Soudanais Omar Hassan el-Béchir et l’Érythréen Issayas Afewerki ont fait modifier la Loi fondamentale pour s’accrocher au pouvoir.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires