Précédents africains
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Le 31 décembre, alors qu’il présentait ses vux au peuple camerounais, le président Paul Biya, aux commandes depuis 1982, a annoncé son intention de réviser – pour la seconde fois – la Constitution afin de pouvoir se présenter à l’élection présidentielle de 2011. Si Abdelaziz Bouteflika amende celle de l’Algérie, il ne sera pas le premier à le faire en Afrique du Nord. Il aura été précédé par le Tunisien Zine el-Abidine Ben Ali et l’Égyptien Hosni Moubarak. En Afrique de l’Ouest, parmi les chefs d’État à avoir changé la Constitution pour se maintenir au pouvoir, le Burkinabè Blaise Compaoré et le Guinéen Lansana Conté. Le Nigérian Olusegun Obasanjo a tenté de le faire, en vain. En Afrique centrale, il y a, outre Biya, le Tchadien Idriss Déby Itno et le Gabonais Omar Bongo Ondimba. En Afrique australe, si l’on excepte le cas angolais, où il y a bien une Constitution mais pas d’élections, on relève le cas unique du Zimbabwe, où Comrad Bob tient à s’éterniser. En Afrique orientale, enfin, seuls le Soudanais Omar Hassan el-Béchir et l’Érythréen Issayas Afewerki ont fait modifier la Loi fondamentale pour s’accrocher au pouvoir.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise