Libération d’otages

Publié le 7 janvier 2008 Lecture : 1 minute.

Après plus de quatre mois de captivité (ils avaient été enlevés entre août et septembre 2007), 10 soldats maliens, sur les 36 que détient le chef rebelle Ibrahim Ag Bahanga, ont été libérés le 30 décembre, puis remis aux autorités algériennes, habituel médiateur dans les crises à répétition entre le gouvernement malien et les irrédentistes touaregs.
Une première vague d’otages avait été élargis le 11 octobre 2007, à la veille du ramadan, « en signe de bonne volonté », selon Ag Bahanga. Mais la nouvelle n’avait pas été suffisamment médiatisée à son goût. Il est vrai que le sort de 40 soldats détenus dans le désert malien intéresse peu les médias internationaux. Quant à la presse malienne, elle n’a pas les moyens de dépêcher des envoyés spéciaux à 2 000 km de Bamako.
Les Algériens ont donc organisé l’opération sur leur territoire, en présence de quelques journalistes locaux. Le lendemain, Hama Ag Sidi Ahmed, le porte-parole de la rébellion, et Hassan Fagaga, son chef militaire, ont tenu une conférence de presse pour présenter leurs exigences pour la libération des 26 militaires encore détenus : libération de deux prisonniers rebelles, retrait de l’armée malienne de la région de Kidal et création d’un ministère pour le développement de la région. Ces nouvelles revendications sonnent sans doute le glas des accords conclus le 4 juillet 2006, à Alger, entre le gouvernement malien et la rébellion touarègue.

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