L’effet multiplicateur du pétrole

Publié le 7 janvier 2008 Lecture : 1 minute.

L’année 2007 a été marquée par l’émergence des fonds d’États, nommés fonds souverains, dans la marche des affaires internationales. Une étude de la banque d’investissement Morgan Stanley note que les 22 plus grands fonds souverains de la planète totalisent 2 830 milliards de dollars d’actifs. Près de 2 000 milliards de dollars sont issus du pétrole, dont 1 638 milliards sont gérés par dix pays émergents (voir tableau ci-dessus). De tous, c’est le Qatar qui se montre le plus actif, avec l’acquisition, en juin, de 25 % de la chaîne de distribution britannique Sainsbury, puis, en septembre, de 20 % du London Stock Exchange et de 10 % de la Bourse d’Europe du Nord, l’OMX.
Si la majeure partie des investissements des pays arabes prend le chemin des pays occidentaux ou asiatiques, leur intérêt se porte de plus en plus vers des projets immobiliers ou touristiques sur le continent, notamment en Afrique du Nord. L’Algérie, le Maroc, la Tunisie sont pour le moment la cible principale de ces fonds et de sociétés privées des Émirats, comme Mubadala, Dubai Port World ou encore Emaar. L’accroissement des revenus pétroliers, qui devrait se maintenir en 2008 (pour les pays du Golfe, ils ont déjà triplé depuis 2002), devrait conduire ces fonds d’investissement à prendre une place de plus en plus importante dans les économies du continent.

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