Banques africaines : ce qu’il faut craindre pour 2022

Une nouvelle analyse du secteur n’entrevoit pas d’amélioration des perspectives globales de ces institutions avant 2023. Décryptage.

Siège administratif de Banque Populaire de Casablanca au Maroc. © Guillaume Mollé pour Jeune Afrique

Siège administratif de Banque Populaire de Casablanca au Maroc. © Guillaume Mollé pour Jeune Afrique

AURELIE-MBIDA2-2024

Publié le 17 décembre 2021 Lecture : 3 minutes.

Ecobank, Oragroup, Attijariwafa, BCP… Un nouveau vent fort et défavorable est attendu l’an prochain. Moody’s entrevoit des perspectives négatives pour les banques du continent. Et ce pour la troisième année consécutive

À quelques exceptions – parmi lesquelles les deux banques de la RDC notées par l’agence internationale, Rawbank et Equity BCDC, qui sont gratifiées d’une perspective positive en 2022 par rapport à l’année précédente –, la majorité des holdings bancaires sont notés négativement.

« La perspective pour les banques africaines est négative pour les douze à dix-huit prochains mois, en raison de la fragilité de la reprise, d’une dégradation modérée de la qualité des prêts et de l’augmentation de la dette souveraine », écrit Moody’s dans son rapport sur les banques africaines publié le 9 décembre.

Reprise éventuelle après 2022

Si les raisons ne sont pas inédites, les motifs se sont aggravés par rapport à la précédente étude de l’agence qui évalue près de 50 structures bancaires (hors filiales) du continent. D’ailleurs, sa consœur Fitch Ratings, qui vient également de dévoiler son étude pour l’exercice 2022, n’est guère plus optimiste.

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