Harmony rate le coche
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Victoire en trompe l’il pour Harmony, troisième producteur d’or d’Afrique du Sud, dans sa bataille pour prendre le contrôle de Goldfields, deuxième société aurifère du pays, elle-même en cours de fusion avec le groupe canadien Iamgold. Pour mener son offre publique d’achat (OPA), Harmony avait fait alliance avec la société russe Norilsk Nickel, qui détient 20 % de Goldfields et s’oppose à la fusion avec Iamgold. Ce qui permettait à
Harmony de ne racheter que 31 % du capital, les deux alliés devenant ainsi majoritaires.
Cet objectif a été atteint le 26 novembre, date de clôture de l’OPA. Mais le même jour, l’autorité sud-africaine de la concurrence a indiqué que les actions achetées par Harmony ne lui donnaient aucun droit de vote au conseil d’administration de Goldfields. Lequel
doit se tenir le 7 décembre pour entériner la fusion avec le groupe canadien. À moins d’un revirement de dernière minute, Harmony voit ainsi s’effondrer son rêve de devenir le premier producteur mondial d’or.
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