Cameroun : comment Samuel Eto’o a conquis la Fecafoot
Communication, lobbying, négociations politiques… L’ancien international a tout fait pour déjouer les manœuvres de ses puissants rivaux.
![Samuel Eto’o a été élu à la tête de la Fecafoot, le 11 décembre. © Maboup](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/12/15/jad20211215-conf-samuel-etoo.jpg)
Samuel Eto’o a été élu à la tête de la Fecafoot, le 11 décembre. © Maboup
Au départ, c’était mission impossible. Dans la course à la présidence de la Fecafoot, Samuel Eto’o avait contre lui la Fifa, de plus en plus regardante sur la personnalité des patrons de fédérations nationales. Alors que l’Italo-Suisse Gianni Infantino, patron de la Fifa, ambitionne d’organiser la Coupe du monde tous les deux ans, que son allié de la CAF, le Sud-Africain Patrice Motsepe, souhaite que la CAN ait lieu tous les quatre ans, et que les deux hommes travaillent au lancement d’une Superleague africaine, leurs deux instances ne veulent pas voir nommées de fortes têtes susceptibles de résister au développement de ces idées impopulaires.
Proche d’Infantino, le secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo, a donc tenté courant novembre d’obtenir le désistement d’Eto’o lors d’une rencontre à Kinshasa. L’ancien international, finalement élu le 11 décembre, suscitait par ailleurs contre lui la méfiance d’une partie du régime camerounais.
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