Quels Africains ont déjà eu le Goncourt ?

Question posée par Alphonse Dioma, Liège, Belgique

Publié le 7 novembre 2006 Lecture : 1 minute.

Rares sont jusqu’ici les auteurs d’origine africaine à avoir été couronnés par l’un ou l’autre des « grands prix » français. Le Goncourt a distingué le Marocain Tahar Ben Jelloun (La Nuit sacrée, Le Seuil) en 1987. Un Noir, mais guyanais, René Maran, l’avait emporté dès 1921 avec Batouala (Albin Michel), précédant le Martiniquais Patrick Chamoiseau (Texaco, Gallimard) en 1992.
Deux Subsahariens figurent parmi les lauréats du Renaudot : le Malien Yambo Ouologuem pour Le Devoir de violence (Le Seuil) en 1968 et l’Ivoirien Ahmadou Kourouma pour Allah n’est pas obligé (Le Seuil) en 2000. Alors que la Franco-Algérienne Nina Bouraoui a été consacrée l’an dernier pour Mes Mauvaises Pensées (Stock), deux Caribéens s’étaient vu par le passé décerner ce prix : le Martiniquais Édouard Glissant en 1958 avec La Lézarde (Le Seuil) et le Haïtien René Depestre en 1988 avec Hadriana dans tous mes rêves (Gallimard).
Pour ce qui est du Femina, la Franco-Sénégalaise Marie Ndiaye a été récompensée en 2001 pour Rosie Carpe (Minuit). Si le Médicis n’a jamais encore honoré d’écrivain originaire d’Afrique, l’Académie française avait attribué en 1996 son Grand Prix du roman à la Franco-Camerounaise Calixthe Beyala pour Les Honneurs perdus (Albin Michel).

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