Mali : négociations rouvertes avec Alger pour une licence télécoms
Entamées il y a plus de trois ans, puis interrompues, les discussions entre Bamako et la branche mobile d’Algérie Télécom ont repris tandis qu’Assimi Goïta et Abdelmadjid Tebboune se rapprochent sur le plan diplomatique.
Selon plusieurs sources interrogées par Jeune Afrique, les autorités maliennes ont rouvert le canal de discussion avec ATM Mobilis, la branche mobile d’Algérie Télécom, en vue de la vente d’une quatrième licence de téléphonie mobile. Ces négociations ont débuté il y a plus de trois ans.
Imane Houda Feraoun, alors ministre algérienne de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, avait même annoncé en 2019 l’obtention par l’opérateur algérien d’une autorisation provisoire. Mais l’accord avait finalement capoté en raison d’un désaccord sur le prix. À l’époque, les autorités maliennes souhaitaient obtenir au moins 50 milliards de F CFA (plus de 76 millions d’euros) et Alger avait proposé la moitié, avant de rehausser son offre à 28 milliards de F CFA au début de 2020. La situation politique du Mali n’avait ensuite pas permis de prolonger les échanges.
La vente d’une quatrième licence figure, comme en 2021, dans la loi de finances 2022. Avant de quitter le gouvernement en mai dernier, l’ancien ministre de la Communication Hamadoun Touré avait réaffirmé la volonté des autorités de mettre en vente ce sésame, si les prix de la data ne baissaient pas.
Négociations au sommet
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