Le Sénégal n’est pas en reste

Publié le 7 novembre 2006 Lecture : 1 minute.

Météo au beau fixe à Dakar, en passe de devenir une plaque tournante des centres d’appels en Afrique de l’Ouest. Le secteur représente désormais l’un des grands pourvoyeurs d’emplois du pays. Même si on est encore loin des centaines de milliers d’emplois délocalisés d’Europe ou des États-Unis vers l’Inde, la Chine, la Malaisie et les Philippines, le Sénégal attire de plus en plus les entreprises, notamment françaises, souhaitant réduire leurs coûts via la sous-traitance. Le pays de la Teranga, qui ne comptait que 7 centres d’appels et de saisie en 2003, en totalise pas moins de 18 aujourd’hui. Il faut dire que ses atouts sont nombreux : de bonnes infrastructures de télécoms, une forte culture francophone, la stabilité politique et, surtout, une main-d’uvre jeune, qualifiée et abondante qui perçoit en moyenne dans ces centres un salaire de base de 120 000 F CFA (183 euros) par mois. Aux côtés des deux leaders PCCI et Chaka, la société française Adhao a monté un partenariat avec l’École polytechnique de Dakar et l’Institut supérieur de management pour avoir accès à un certain nombre de ressources humaines formées et de qualité. Autrefois très modestes, les formations supérieures aux TIC se développent pour assurer des formations bac + 2 et bac + 5. De nombreuses écoles (Cemis, Esit, ISI, CTI, etc.) ainsi que des centres de formation privés (AFI, CIOP, FTF) voient le jour et sont capables de dispenser des formations diverses, allant de l’utilisation des logiciels de base à la maîtrise de techniques plus pointues, pour des ingénieurs et techniciens en réseau.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires