Abdou Latif Coulibaly fait feu de tout bois
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Une démocratie prise en otage par ses élites, le nouveau livre du journaliste Abdou Latif Coulibaly que publient d’ici au 10 novembre les éditions L’Harmattan (voir J.A. n° 2390), n’épargne quasiment aucun acteur de la vie publique sénégalaise. L’auteur commence par s’insurger contre le silence de la classe politique après l’annonce faite le 4 janvier 2006 par le président Abdoulaye Wade d’offrir 14 millions de dollars à l’État. Puis il épingle la première dame, Viviane Wade, dont la fondation, Éducation Santé, contribuerait, selon lui, à désorganiser la politique nationale de lutte contre le sida. Avant de demander à l’ex-Premier ministre Idrissa Seck, candidat à la présidentielle, de s’expliquer sur l’origine – dont on dit qu’elle serait d’ordre financier – de sa brouille avec Wade. Le journaliste tance certaines personnalités politiques dans un chapitre intitulé « Iba Der Thiam, Djibo Kâ et Ousmane Ngom face à la vertu ». Il fustige la démission des intellectuels et le manque de courage de la société civile tout en indexant la « presse de surface ». Pour terminer, Coulibaly recommande « le congédiement du régime actuel, remarquable surtout par son incompétence, sa soif de pouvoir et sa boulimie d’argent ».
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