Côte d’Ivoire : dix choses à savoir sur Albert Mabri Toikeusse, l’héritier politique de Robert Gueï

Ancien allié d’Alassane Ouattara passé à l’opposition, le patron de l’UDPCI affirme participer au dialogue afin de « rétablir la confiance ». Portrait de ce vieux routier de la politique ivoirienne.

Albert Mabri Toikeusse, à Abidjan, en juin 2018. © Issam Zejly pour JA

Albert Mabri Toikeusse, à Abidjan, en juin 2018. © Issam Zejly pour JA

Publié le 5 janvier 2022 Lecture : 5 minutes.

1. Exil forcé

Après avoir rompu, quelques mois avant la présidentielle de novembre 2020, avec Alassane Ouattara, dont il était ministre, Albert Mabri Toikeusse craint d’être arrêté, comme plusieurs autres opposants membres du Conseil national de transition – parmi lesquels Pascal Affi N’Guessan.

Juste après le scrutin, alors que sa résidence d’Abidjan, à l’instar de celle d’Henri Konan Bédié, est encerclée par les forces de sécurité, il parvient à s’en échapper et prend le chemin d’un exil qui durera deux mois. Certains soupçonnent alors Hamed Bakayoko, dont il était très proche, d’avoir facilité sa fuite.

2. Ambition tenace

Bien s’informer, mieux décider

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