Ikea mise sur le Vietnam
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Pour économiser sur la main-d’uvre qualifiée et sur la matière première, Ikea mise
sur le Vietnam. Le géant suédois du meuble en kit a fait de ce petit pays d’Asie du Sud-Est l’un de ses plus gros centres d’approvisionnement, derrière la Chine et l’Inde. Il y a acheté, cette année, pour 110 millions de dollars de produits, soit le triple de ce qu’il lui achetait en 1998, et loin devant ce qu’il achète à ses fournisseurs traditionnels que sont l’Indonésie, la Malaisie et la Thaïlande. Entre la fabrication des vases en céramique et celle des meubles de jardin en bois, ce business devrait même tripler au cours des quatre prochaines années. Le quart de ces produits sera vendu aux
États-Unis, affirme-t-on chez Ikea, grâce à un accord commercial conclu en décembre 2001. Un accord qui a abaissé les barrières douanières entre les deux pays.
Du coup, à Ikea, on se félicite du renforcement des liens avec le Vietnam. On espère
ainsi « construire une alternative » à la Chine, explique August Wingardh, son représentant à Hanoi. La compagnie conserve des prix au détail avantageux en poussant ses
intermédiaires à réduire leurs marges. Elle leur offre, en contrepartie, une relation d’affaires sur le long terme. Les analystes, quant à eux, sont formels : c’est exactement ce dont a besoin l’économie vietnamienne, compte tenu de l’intention du pays de rejoindre les rangs de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) d’ici à 2005.
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