Partage des rôles
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Sous l’impulsion du président Houphouët-Boigny, le cacao est devenu une arme de gestion économique et de contrôle politique du pays. La Caisse de stabilisation (Caistab) a longtemps contrôlé cette filière, attribuant les quotas d’exportations à des entreprises étrangères et à des proches du pouvoir… Jusqu’à ce que la Banque mondiale impose le démantèlement de cette structure en 2000. Les géants de la transformation, les américains ADM et Cargill ou le suisse Barry Callebaut en ont profité pour prendre le contrôle de l’essentiel des exportations. La libéralisation a donné naissance à cinq nouvelles structures de gestion et de régulation de la filière café-cacao : l’Autorité de régulation du café-cacao (ARCC) ; la Bourse du café et du cacao (BCC) ; le Fonds de régulation et de contrôle (FRC) ; le Fonds de développement et de promotion des activités des producteurs café-cacao (FDPCC) ; le Fonds de garantie des coopératives de café-cacao (FGCCC). Ces structures sont essentiellement contrôlées par les dirigeants de l’Association nationale des producteurs de café-cacao de Côte d’Ivoire (Anaproci) et des représentants des pouvoirs publics. Plusieurs représentants des exportateurs y siègent également. Les planteurs, eux, sont dorénavant soumis aux fluctuations des cours mondiaux.
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