Investissements directs étrangers : la Cnuced confirme l’attractivité de l’Afrique subsaharienne

La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) constate une légère remontée des investissements directs étrangers (IDE). Ils ont atteint 1 461 milliards de dollars à l’échelle mondiale en 2013, soit une hausse de 11% par rapport à 2012. Si l’Afrique a enregistré une croissance de 6,8 % de ses IDE, la reprise n’est pas encore au rendez-vous dans les pays développés.

Les ressources naturelles restent la destination première des investissements étrangers en Afrique (ici, au Mozambique). © Agencia Vale

Les ressources naturelles restent la destination première des investissements étrangers en Afrique (ici, au Mozambique). © Agencia Vale

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Publié le 28 janvier 2014 Lecture : 2 minutes.

Dans la dernière édition du « Global Investment Trends Monitor », publiée le mardi 28 janvier, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) estime que les montants des investissements directs étrangers (IDE) ont atteint 1 461 milliards de dollars à l’échelle mondiale en 2013 contre 1 317 milliards en 2012, soit une hausse de 11% en un an. L’organisation internationale note également qu’ils devraient poursuivre leur progression et s’élever à 1 600 milliards de dollars en 2014 pour atteindre 1 800 milliards de dollars en 2015.

Attractivité africaine

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Dans ce document, la Cnuced confirme l’attractivité croissance de l’Afrique auprès des investisseurs internationaux. Selon les estimations de la Conférence, en 2013, le continent a attiré 56 milliards de dollars en IDE entrants, contre 53 milliards en 2012, une hausse presque entièrement due à l’Afrique subsaharienne.

La Cnuced insiste particulièrement sur le poids de l’Afrique australe, dans la foulée de l’Afrique du Sud et du Mozambique qui à eux deux absorbent un tiers des montants continentaux pendant que l’Angola marque le pas.

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L’Afrique du Nord voit ses flux se tarir suite aux crises politiques actuelles, avec une baisse de 1,8 %, le Maroc demeurant le champion régional avec une croissance solide de ses IDE de 24 %. Les IDE en Afrique restent par contre encore limités, le continent ne représente que 4 % des volumes mondiaux (3,7% en 2012).

Rebond tiré par les émergents

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Cette augmentation des flux d’investissements a pu être constatée dans d’autres régions du monde, à commencer par l’Asie qui, dans son ensemble, reste la première région hôte parmi les continents en développement avec 406 milliards de dollars d’IDE entrants enregistrés en 2013. La zone Amérique latine et Caraïbe a quant à elle accueilli 294 milliards de dollars d’investissements directs étrangers durant l’année écoulée.

Si les experts de l’organisation confirment l’attrait toujours plus marqué des investisseurs pour les pays en développement qui attirent aujourd’hui 52% des montants, la Cnuced note en revanche que les flux destinés aux régions développées sont historiquement bas. Ils ont atteint 576 milliards de dollars en 2013, c’est à peine 44 % de la moyenne annuelle enregistrée avant la crise de 2008. Plus alarmant, cette tendance devrait se confirmer au cours deux prochaines années.

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