La société de l’information passe par l’éducation
Publié le 7 septembre 2004 Lecture : 2 minutes.
La Tunisie se situe à la 45e position (sur 94 pays) du classement de l’Unesco sur la base de l’indice de développement de « L’éducation pour tous » (IDE). Ce classement, tiré du Global EFA Monitoring Report 2003-2004, prend en compte plusieurs indicateurs : taux net de scolarisation dans le primaire, taux d’analphabétisme de la population âgée de plus de 15 ans, égalité des sexes dans le primaire et le secondaire et qualité de l’éducation mesurée par le taux d’échec scolaire en 5e année du primaire.
Avec un indice IDE de 0,879, la Tunisie est en tête des pays d’Afrique du Nord, devant l’Algérie (0,872), l’Égypte (0,828), le Maroc (0,705) et la Mauritanie (0,616). La Libye n’est pas classée. L’Algérie et la Tunisie sont les deux seuls pays où l’enseignement est obligatoire de 6 à 16 ans. Au Maroc, il l’est jusqu’à 15 ans, et en Égypte jusqu’à 14 ans.
D’après le Rapport sur le développement humain publié en juillet 2004 par le Programme des nations unies pour le développement (Pnud), la Tunisie consacre à l’éducation 6,8 % de son PIB et 17,4 % du budget de l’État. Le Maroc lui accorde 5,1 % de son PIB, la Mauritanie 3,6 %, et la Libye 2,7 %. Le Portugal consacre à l’éducation 5,8 % de son PIB et 12,7 % de son budget.
Toujours d’après le rapport du Pnud, la Tunisie, avec un taux d’alphabétisation de 73,2 % en 2002, se place derrière la Libye, qui affiche un taux de 81,7 %, mais précède l’Algérie (68,9 %), l’Égypte (55,6 %), le Maroc (50,7 %) et la Mauritanie (41,2 %). Le Portugal atteint un taux d’alphabétisation de 92,5 %.
Environ 27 % des étudiants inscrits à l’université (pour la période 1994-1997) suivent des filières scientifiques au lieu de 50 % pour l’Algérie où le secteur pétrolier est grand consommateur d’ingénieurs. Pour le Maroc, ce pourcentage est de 29 %. Au Portugal, il est de 31 %.
Ces données ont évidemment évolué pour la Tunisie en 2004. C’est ainsi que le taux de scolarisation des enfants âgés de 6 ans est désormais de 100 %. Et 31,7 % des jeunes âgés de 19 à 24 ans passent par l’université. En 2010, 50 % des jeunes tunisiens étudieront à l’université, un taux similaire à celui des pays développés. En 2004, le pays a consacré 1 % de son PIB à la recherche scientifique.
