Dettes de jeux

Publié le 7 septembre 2004 Lecture : 1 minute.

Les jeux Olympiques coûtent très cher au pays organisateur et rapportent beaucoup au Comité international olympique (CIO). La facture d’Athènes 2004 est estimée à 7 milliards d’euros, soit 52 % de plus que les prévisions initiales. Le maire de la capitale, Dora Bakoyannis, avait même avancé le chiffre de 8,5 milliards d’euros, dont 1,2 milliard pour la sécurité. Le gouvernement de Kostas Karamanlis doit, dès septembre, s’attaquer au surcroît de chômage, mais aussi rembourser la dette des Jeux. Il ne procédera pas, cette année, à la traditionnelle augmentation du salaire minimum (l’un des plus bas en Europe) et ne respectera pas la limite de 3 % de déficit budgétaire fixée par Bruxelles. La mévente des billets et la désaffection des touristes n’ont pas permis d’assurer les recettes escomptées. Athènes devra aussi se préoccuper de l’entretien et du fonctionnement des sites olympiques : 133 millions d’euros par an. Le ministre de l’Économie, Georges Alogoskoufis, envisage de vendre certaines installations au plus offrant.
Sur les revenus de la commercialisation des J.O., le CIO a prévu une enveloppe de 250 millions de dollars pour les vingt-huit fédérations sportives internationales participantes. L’athlétisme touchera plus de 25 millions de dollars, le foot, le basket, la natation, la gymnastique, le volley-ball, le tennis et le cyclisme, 12,225 millions chacun, le triathlon et le taekwondo, 6,074 millions.

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