Bolloré cède le cacao et garde le port

Publié le 7 septembre 2004 Lecture : 1 minute.

Bolloré a bien cédé, à la mi-août, sa société de négoce Dafci, en Côte d’Ivoire, au consortium FRC-BNI-ACE-FGCCC (Fonds de régulation de contrôle, Banque nationale d’investissement, Audit contrôle expertise, Fonds de garantie des coopératives café-cacao). Le groupe français nous a confirmé cette information – qui n’était jusqu’ici qu’une rumeur – le 3 septembre, mais n’a pas souhaité préciser le montant de cette vente, qui devrait néanmoins être annoncé dans ses résultats, le 1er octobre. On prête au consortium ayant racheté Dafci l’intention de contrôler, avec l’aval du ministre de l’Économie et des Finances, Paul Bohoun Bouabré, la commercialisation du cacao en Côte d’Ivoire (lire pp. 72-73). À l’heure où nous bouclions cet article, Bolloré n’avait pas confirmé la vente. Le 11 août, soit quelques jours avant la vente de Dafci, la Cour suprême de Côte d’Ivoire avait annulé la décision du ministère des Transports de suspendre la gestion de la manutention et de la consignation du Port d’Abidjan par le groupe français (voir J.A.I. n° 2266). Ces deux informations confortent ceux qui estiment que Bolloré était en mesure de trouver un arrangement pour céder son activité cacao en contrepartie de la concession de gestion du Port.

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