Libye : le spectre d’un nouveau conflit après le report de la présidentielle
Comme il fallait le craindre, le grand rendez-vous électoral du 24 décembre a été différé. Un report censé permettre d’annuler certaines candidatures, dont celle de Seif el-Islam Kadhafi, avant la nouvelle échéance prévue fin janvier.
![Manifestation en faveur du maintien des élections, le 15 décembre, à Tripoli. TRIPOLI, LIBYA – DECEMBER 15: Local NGO activists gather for a demonstration to protest against any possible postponement of the upcoming elections scheduled for Dec. 24., in Tripoli, Libya on December 15, 2021
© HAZEM TURKIA/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/12/22/jad20211221-mmo-libye-conflit-presidentielle.jpg)
Manifestation en faveur du maintien des élections, le 15 décembre, à Tripoli. TRIPOLI, LIBYA – DECEMBER 15: Local NGO activists gather for a demonstration to protest against any possible postponement of the upcoming elections scheduled for Dec. 24., in Tripoli, Libya on December 15, 2021 © HAZEM TURKIA/AFP
C’est un nouveau revers pour le processus électoral en Libye. Sans surprise, le Parlement libyen a annoncé, ce 22 décembre, le report de l’élection présidentielle prévue le 24 décembre. Dans la foulée, la Haute Commission nationale électorale (HNEC) a également dissous son comité de direction. À moins de deux jours de l’échéance, la HNEC ne s’était toujours pas résolue à valider la liste définitive des candidats, une étape hautement périlleuse.
En coulisses, différents acteurs locaux et étrangers font du lobbying pour obtenir l’invalidation de certaines candidatures. À commencer par celle de Seif el-Islam Kadhafi. Les ambitions politiques du fils de Mouammar Kadhafi incommodent fortement plusieurs membres de la communauté internationale, États-Unis en tête.
Deux autres poids lourds sont dans le viseur : le Premier ministre par intérim Abdulhamid Dabaiba, très populaire en Tripolitaine, et Khalifa Haftar, l’homme fort de la Cyrénaïque. Pour les détracteurs du Premier ministre, la loi électorale votée par le Parlement ne l’autorise pas à se porter candidat.
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