Cameroun : où est passée la candidature à l’Unesco du festival porté par le sultan des Bamouns ?

Alors que la rumba congolaise et le tieboudiène sénégalais viennent d’entrer au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, le Festival Nguon est passé à la trappe. Voici pourquoi.

Nabil Njoya lors de son intronisation, le 11 octobre 2021. © SAABI/ANADOLU AGENCY/Anadolu Agency/AFP

Franck Foute © Franck Foute

Publié le 22 décembre 2021 Lecture : 2 minutes.

Ce dossier était présenté comme l’une des priorités du nouveau sultan des Bamouns, Nabil Njoya. Le souverain de Foumban, une localité située dans la région de l’Ouest du Cameroun qui abrite tous les deux ans le Festival Nguon, n’a pu assister à l’inscription au patrimoine mondial de l’humanité de ce rassemblement culturel vieux de plus de cinq siècles. Et pour cause, le dossier de candidature a été retiré in extremis.

Le 13 décembre, André Magnus Ekoumou, ambassadeur du Cameroun en France et délégué permanent auprès de l’Unesco, a informé l’organisation, via une note verbale, de la décision de son pays de retirer le dossier intitulé « Le Nguon, rituels autour du pouvoir sacré du Mfon [monarque] ». Les raisons de ce désistement n’ont pas été rendues publiques.

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