Davos 2014 : l’Afrique n’est plus un cas particulier

La 44e édition du World Economic Forum, qui s’est tenue du 22 au 25 janvier a introduit une rupture passée quasiment inaperçue : contrairement aux autres années, il n’y a pas eu de sessions formelles consacrées à l’Afrique. Les questions africaines ont été intégrées à d’autres sujets mondiaux.

Le Nigérian Aliko Dangote a été l’un des co-présidents de la 44e édition du Forum de Davos. © WEF

Le Nigérian Aliko Dangote a été l’un des co-présidents de la 44e édition du Forum de Davos. © WEF

Publié le 15 février 2014 Lecture : 1 minute.

La délégation africaine présente à Davos grossit d’année en année. La 44e édition du World Economic Forum, qui s’est tenue du 22 au 25 janvier autour du thème du « remodelage du monde », a rassemblé plus de 130 personnalités du continent. Parmi eux, des chefs d’État : le Sénégalais Macky Sall, le Guinéen Alpha Condé, le Rwandais Paul Kagamé, le Nigérian Goodluck Jonathan ou la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf, notamment.

Délégation tunisienne

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En ce qui concerne les pays d’Afrique du Nord, la Tunisie avait dépêché un imposant contingent, composé de Mehdi Jomâa, le nouveau Premier ministre, Béji Caïd Essebsi, fondateur du parti Nida Tounes, et Rached Ghannouchi, leader du parti Ennahdha. Abdelilah Benkirane, le chef du gouvernement marocain, était également présent pour débattre de l’avenir de la région.

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Côté business, les incontournables Aliko Dangote et Tidjane Thiam ont respectivement représenté l’Afrique anglophone et francophone. Le roi du ciment nigérian avait d’ailleurs été choisi comme coprésident de cette édition 2014, aux côtés, entre autres, de Marissa Mayer, la PDG de Yahoo !, et Christophe de Margerie, le patron de Total. L’entrepreneur franco-ivoirien a participé quant à lui à une conférence destinée à « inciter une nouvelle génération à l’action ».

Coin

Mais c’est sur un plan symbolique que cette édition s’est distinguée : contrairement aux autres années, il n’y a pas eu de sessions formelles consacrées à l’Afrique. Les questions africaines ont été intégrées à d’autres sujets mondiaux. « Nous étions fatigués d’être relégués dans un coin Afrique, il en a été tenu compte », se félicite Elsie Kanza, présidente de la délégation africaine à Davos.

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