Trois questions à… Julien Villedieu, directeur de Lyon Infocité
Publié le 6 juin 2005 Lecture : 1 minute.
Jeune Afrique/l’Intelligent : Dans quel contexte vous êtes-vous rendu à Tunis ?
Julien Villedieu : À sa demande, nous avons accompagné le sénateur maire de Lyon, Gérard Collomb, qui se rendait à Tunis mi-avril dans le cadre de la préparation du SMSI. Nous avons constitué une délégation d’une dizaine d’entreprises. Notre association, Infocité, créée en 1996, en compte 220, qui totalisent un chiffre d’affaires de 5,5 milliards d’euros et emploient 6 000 personnes. Nous sommes assez représentatifs de la force et du dynamisme du secteur des NTIC en Rhône-Alpes, qui est la deuxième région française dans ce domaine, et c’est cela que notre sénateur maire souhaitait valoriser.
J.A.I. : Quelle appréciation portez-vous sur ce que vous avez vu ?
J.V. : Nous avons été reçus à El Ghazala, où nous avons pu constater la puissance des investissements. Il apparaît clairement que les pouvoirs publics misent beaucoup sur ce secteur. J’ai été assez frappé par la compétitivité et la fiabilité de ce qui nous a été présenté. Nous avons rencontré des sociétés de financement qui ont des propositions concrètes à faire et des élus locaux qui veulent avoir des relations suivies avec notre région. Ce parc technologique est ultramoderne, et je dois dire qu’il n’a pas l’équivalent en France. Nous n’avons pas su réunir en un même lieu des étudiants, des services et des entreprises.
J.A.I. : Et maintenant ?
J.V. : Nous allons sensibiliser nos adhérents à l’ouverture de nouveaux marchés en Tunisie, mais aussi à l’existence de relais fiables et efficaces pour développer des activités offshore. Il faut les inviter à collaborer avec des entrepreneurs tunisiens, ce qui ne devrait pas être très difficile. Ceux que j’ai rencontrés ont des niveaux de compétence qui n’ont rien à envier aux chefs d’entreprise français. Il est vrai que, pour la plupart, ils ont fait une partie de leurs études en France, et même en Rhône-Alpes ! Nous souhaitons donc poursuivre et renforcer les relations et organisons dès la mi-juin nos premières rencontres d’affaires.
