Success story

Publié le 6 juin 2005 Lecture : 1 minute.

NTIC, SMSI, cyber-parcs, call centers, SS2I, ADSL… Jargon rebutant pour certains, dénominations « high-tech » et très tendance pour les autres : le vocabulaire tunisien s’est considérablement enrichi au cours des cinq dernières années. Investir dans les technologies de l’information et de la communication, les fameuses « TIC » ? Plus qu’un effet de mode, il s’agit d’un véritable choix. Et rares sont les pays africains à l’avoir fait : l’Afrique du Sud, l’île Maurice, le Maroc et, dans une moindre mesure, l’Égypte et le Sénégal. Plus quelques autres qui en sont encore à leurs balbutiements, qui le souhaitent mais n’en ont pas les moyens, ou qui ne savent pas encore comment procéder.
Diversifier une économie dont certains secteurs semblent à bout de souffle, ne pas rater le train d’un monde où communiquer est devenu essentiel, voire vital, maintenir le rythme d’un pays lancé dans une course au développement depuis des décennies : les arguments de ce choix semblent indiscutables. Encore fallait-il le mettre en pratique, lui donner les moyens de ses ambitions et, surtout, de ne pas en faire l’apanage d’une minorité de nantis. L’État tunisien, spécialiste des programmes, a multiplié les initiatives et soutenu cette mutation. La population, elle, a adhéré au projet. Avec un taux de pénétration de 7 % pour l’Internet (771 000 utilisateurs en 2004 contre… 111 en 1996), le pays devance largement ses voisins du Maghreb, entre autres.

Certains souligneront un paradoxe. Les autorités sont souvent décriées : presse indigente, communication d’un autre âge, information contrôlée… Et elles se lancent dans les technologies de l’information et de la communication ? Eh oui ! Besoin de changer d’image ou volonté réelle, peu importe. Les résultats sont là et ce sont peut-être eux qui feront évoluer les mentalités. Ce « Plus de l’intelligent » vous propose donc un voyage coeur de la success story tunisienne, à la rencontre de ses acteurs, qu’ils soient utilisateurs ou entrepreneurs, de ses infrastructures publiques ou privées. Loin du cliché, de la carte postale et du folklore.

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