Netcom, une question de connexions

Publié le 6 juin 2005 Lecture : 1 minute.

Si Netcom occupe aujourd’hui la place qui est la sienne dans le panorama des sociétés informatiques tunisiennes, c’est avant tout une question de connexions. Au sens informatique du terme. La société, créée en 1992 par Karim Ahres, commence par installer des réseaux informatiques dans les entreprises. De quoi prendre place et développer une clientèle : « Nous avons réussi à nous implanter parce que nous avons su imposer notre marque », estime Karim Ahres. La stratégie porte ses fruits : en 1994, Netcom signe un premier gros contrat pour l’interconnexion de 21 centres hospitaliers universitaires. D’autres grandes commandes suivront, comme l’interconnexion de 22 banques ou encore la mise en place du système d’information d’Orascom Télécom Tunisie, l’opérateur privé de téléphonie mobile, comprenant les installations aux sièges et dans les agences, tous les systèmes étant, bien entendu, interconnectés. Désormais bien implantée sur le marché local, Netcom a pu attaquer l’international en toute sérénité. Depuis 2001, la société réalise environ un quart de son chiffre d’affaires à l’étranger, soit 750 000 dinars. Elle vient de boucler un projet au Kenya, réalisé pour le compte du groupe d’électronique professionnelle français Thalès. C’est, du reste, une opération sur laquelle Karim Ahres tient tout particulièrement à communiquer. « Ce projet démontre la faisabilité d’opérations triangulaires où le donneur d’ordre est à Paris, l’équipe de développement en Tunisie, et le client, au Kenya. Il prouve que les SSII tunisiennes ont un rôle à jouer pour faire l’interface entre le Nord et le Sud. »

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