Nelson Mandela demande justice

Publié le 6 juin 2005 Lecture : 1 minute.

Nelson Mandela a obtenu gain de cause, le 31 mai, dans le conflit judiciaire qui l’oppose à son ex-avocat et ami, Ismaïl Ayob (voir J.A.I. 2314). L’ancien chef d’État lui reproche d’avoir utilisé son nom pour détourner l’argent récolté de la vente des dessins qu’il a réalisés au début des années 2000 et dont le profit était destiné aux organisations humanitaires que soutient l’ancien président sud-africain. Décidé à en finir avec tous ceux qui tentent d’utiliser son prestigieux patronyme dans un but peu recommandable, Mandela avait fini par porter l’affaire devant les tribunaux. La Haute Cour de Johannesburg a donc rendu un premier jugement en interdisant à Ismaïl Ayob et son associé, l’homme d’affaires Ross Calder, de vendre des oeuvres d’art, ou un quelconque autre produit, au nom de Mandela.

Mais l’histoire n’est pas terminée, car l’entourage du « vieux » soupçonne les deux hommes d’avoir également produit des faux tableaux signés « Mandela » qu’ils auraient vendus à prix d’or. Le tribunal doit encore décider s’il oblige Ayob et Calder à publier les audits des ventes réalisées sur les tableaux et les produits dérivés vendus dans plusieurs de leurs galeries. Mandela souhaiterait également que la justice oblige son ancien ami à se retirer des trois fondations qui appartiennent à sa famille et dont il est membre. Ayob, que Mandela considère comme un traître, assure qu’il n’a pas usurpé le nom du vénérable homme et n’a jamais violé la loi du copyright. Le verdict est attendu en août.

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