Le scrutin en chiffres

Publié le 6 juin 2005 Lecture : 2 minutes.

Non : 15 422 145 électeurs (54,87 %)
Oui : 12 686 526 électeurs (45,13 %)
Abstention : 30,26 %

C’est l’un des scrutins qui a le plus mobilisé les électeurs depuis dix ans. En 2000, lors du précédent référendum (sur le quinquennat), le taux d’abstention avait été de 69,68 %

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Répartition géographique
– 84 départements ont voté pour le non, contre 53 lors du référendum de 1992 sur le traité de Maastricht.
– Les grandes villes les plus favorables au non sont : Marseille, Nice, Lille et Le Havre. Celles où le oui est majoritaire sont : Paris, Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Nantes, Rennes, Brest, Grenoble et Toulouse.

Répartition sociologique
– Catégories socioprofessionnelles ayant majoritairement voté pour le oui : cadres, professions libérales et intellectuelles (62%-65 %), retraités (56 %, alors qu’ils avaient été 55 % à refuser la ratification du traité de Maastricht, en 1992).
– Catégories socioprofessionnelles ayant majoritairement voté pour le non : ouvriers (79 %-81 %), chômeurs (79 %), agriculteurs (70 %), professions intermédiaires (56 %), employés (60-67 %).
– Les électeurs dépourvus de diplôme ont voté à 72 % pour le non et ceux qui ne sont titulaires que du baccalauréat à 53 %. A l’inverse, les électeurs disposant d’un niveau bac + 3 (et davantage) ont voté à 64 % pour le oui.
– Par tranches d’âge, les partisans du non se répartissent de la manière suivante : 18-24 ans : 56 % ; 24-35 ans : 55 % ; 35-59 ans : 61 %-62 % ( en 1992 : 52 % pour le traité de Maastricht) ; 60-69 ans : 44 % ; plus de 70 ans : 42 %.

Répartition politico-idéologique
– Pourcentage des partisans du non parmi les sympathisants des principaux partis politiques : PCF : 95 % ; Verts : 64 % ; PS : 59 % ; UDF : 24 % ; UMP : 24 % ; FN : 96 %.
– Les motivations des partisans du non (selon TNS-Sofres) : le traité aggravera le chômage en France (46 %) ; exaspération face à la situation actuelle (40 %) ; le traité est trop libéral (34 %) ; il est trop difficile à comprendre (34 %).
– Les motivations des partisans du oui (selon TNS-Sofres) : renforcer l’UE face aux autres grandes puissances (52 %) ; poursuivre la construction européenne (44 %) ; faire en sorte que la France reste forte en Europe (42 %).
– 67 % de ceux qui pensent qu’il y a trop d’étrangers en France ont voté non ; 68 % des votants sont convaincus que le traité pourra être renégocié dans un sens plus favorable à la France.
– Election présidentielle de 2007 : le 30 mai, 30 % des Français estimaient que Lionel Jospin sera le candidat du PS (24 % pour Fabius, 21 % pour Dominique Strauss-Kahn), et 86 % jugeaient que Nicolas Sarkozy sera celui de l’UMP (25 % pour Dominique de Villepin).

Chiffres tirés de trois sondages : TNS Sofres pour Le Monde, RTL et TF1 (29 mai), Louis Harris pour Libération et iTélé (30 mai), Ipsos pour Dell /Le Figaro/France 2/Europe 1 (29 mai).

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