« La recherche, c’est l’ouverture »

Publié le 6 juin 2005 Lecture : 1 minute.

La Tunisie compte aujourd’hui 12 950 chercheurs (contre 9 910 il y a trois ans), 30 centres de recherche, 155 laboratoires et 620 unités de recherche. Entre 2003 et 2004, les dépenses publiques de R&D sont passées de 0,6 % à 0,78 % du PIB. Les disciplines les mieux représentées ? Les sciences de la vie et la biotechnologie, suivies des sciences exactes, puis des sciences et techniques de l’ingénieur, à parité avec les sciences juridiques et économiques. Les sciences humaines et sociales fermant la marche. Cyber-parcs et technopôles jouent bien entendu un rôle de premier plan dans le dispositif. Alors que les premiers, et El Ghazala pour des raisons historiques, sont placés sous la tutelle du ministère des Technologies de communication et du Transport, les seconds dépendent du ministère de la Recherche scientifique, de la Technologie et du Développement des compétences. Sadok Korbi est en charge de ce portefeuille depuis deux ans. Docteur en médecine, ce jeune quinquagénaire originaire du gouvernorat de Monastir, marié et père de quatre enfants, était auparavant secrétaire d’État auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie, où il était chargé de la Recherche scientifique et de la Technologie. Quand on lui demande de définir son rôle, il répond : « Installer la culture numérique en Tunisie. » Et lorsqu’on l’interroge sur la stratégie à mettre en oeuvre, il offre à l’auditoire une petite phrase pleine de sens : « La bonne recherche, c’est l’ouverture. » À méditer.

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