Ils ont dit

Publié le 6 juin 2005 Lecture : 2 minutes.

José Manuel Barroso
Président de la Commission européenne
On ne peut pas dire que le traité soit mort, mais c’est vrai que c’est un problème et que ce problème doit être pris en compte par les chefs d’État et de gouvernement.

Abdullah Gül
Ministre turc des Affaires étrangères
Le référendum français n’a aucun lien avec la Turquie. Il dépend entièrement de la Turquie d’engager ou non des discussions d’adhésion à l’UE.

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Gerhard Schröder
Chancellier fédéral allemand
Le résultat est un choc pour le processus constitutionnel, mais ce n’en est pas la fin. Ce n’est pas non plus la fin du partenariat franco-allemand.

Josep Borrell
Président du Parlement européen
Les Français décident pour la France, pas pour les autres pays européens.

Nyrup Rasmussen
Ancien Premier ministre danois et président du Parti des socialistes européens
C’est une triste, triste journée pour la France et pour l’Europe. Le peuple français a voulu rejeter un gouvernement usé et impopulaire qui a échoué à répondre aux inquiétudes des gens ordinaires.

Traian Basescu
Président roumain
Nous devons considérer le non au référendum français avec calme, non avec désespoir.

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Tony Blair
Premier ministre britannique
L’UE doit se donner un temps de réflexion. Au-delà de tout cela, il y a une question profonde qui concerne l’avenir de l’Europe et, en particulier, de l’économie européenne.

Alpha Oumar Konaré
Président de la Commission de l’Union africaine
Je dis que c’est dommage. La construction européenne doit se poursuivre. Nous, nous sommes partisans de l’UE. Je dis bravo au débat démocratique français, même si j’ai remarqué que l’Afrique en a été complètement absente.

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Valéry Giscard d’Estaing
Président de la Convention européenne
Ceux qui ont voté oui n’auront pas à regretter leur vote, car il est vital de continuer à bâtir l’Europe.

Gianfranco Fini
Ministre italien des Affaires étrangères
Les peuples ou les Parlements qui n’ont pas encore ratifié le traité doivent essayer de le faire. On ne peut pas reconnaître au peuple français un droit de veto.

Vaclav Klaus
Président tchèque
Après le non des Français, le processus de ratification de la Constitution européenne doit être arrêté. Le résultat a confirmé ce que je dis depuis longtemps : il y a une immense différence entre l’élite politique européenne et les opinions des Européens normaux.

Avi Pazner
Porte-parole du gouvernement israélien
C’est sans aucun doute un coup dur pour Chirac, mais celui-ci a prouvé en 1997 qu’il était capable de se relever de tels revers.

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