Human Rights Watch enquête
Une mission de l’organisation humanitaire américaine s’est, pour la première fois, rendue en Libye, où elle a séjourné pendant trois semaines. Ses membres ont visité des postes de police, des prisons et un centre de détention pour immigrants, et ont rencontré divers responsables de la Jamahiriya, notamment Ali Oumar Abou Bakr, le secrétaire à la Justice. Ils se sont également entretenus avec une vingtaine de prisonniers d’opinion, parmi lesquels Fathi al-Jahmi, arrêté le 26 mars 2004 et détenu sans jugement pour avoir critiqué Mouammar Kadhafi dans des médias étrangers, et l’écrivain et chroniqueur sur Internet (www.akhbar-libya.com) Abdul Rezak al-Mansouri, maintenu au secret depuis le 12 janvier pour des raisons du même ordre.
Conclusion de Human Rights Watch : les lois libyennes continuent de criminaliser la libre expression. Selon le code pénal, toute personne critiquant le dirigeant libyen ou la révolution de 1969 est en effet passible de la peine de mort.
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