Qui se cache derrière le CNRD ?
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Mis en place le 2 mars à Abidjan, le Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD) est le fruit d’un arbitrage du chef de l’État entre deux camps qui s’affrontaient dans son entourage. D’un côté, celui de Pascal Affi Nguessan, qui cherchait à placer les « pro-Gbagbo » de tous bords sous la férule du Front populaire ivoirien (FPI, le parti au pouvoir). Et, de l’autre, les leaders de la galaxie patriotique qui tenaient à se démarquer du FPI et à garder leur identité. Gbagbo a arrêté sa décision début janvier : il ne sera pas le candidat du FPI à la prochaine présidentielle, mais celui d’un pôle comprenant tous ceux qui le soutiennent : partis alliés, « patriotes », transfuges du PDCI et du RDR, nouveaux sympathisants Le CNRD constitue ce pôle. Le choix de l’écrivain Bernard Dadié (secondé par Laurent Dona Fologo, Simone Gbagbo et Affi Nguessan) pour le diriger procède du souci de placer Gbagbo au-dessus des contingences partisanes. Un intellectuel nordiste, musulman et non marqué politiquement avait été dans un premier temps recherché. L’oiseau rare n’a pas été trouvé.
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