Pas de normalisation définitive
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William Jordan, directeur du bureau Maghreb au département d’État, a évoqué les relations américano-libyennes lors d’un séminaire de haut niveau organisé à Paris par l’Institut français des relations internationales (Ifri). Le diplomate a indiqué qu’une normalisation définitive ne serait pas à l’ordre du jour tant que les ambiguïtés sur le sort des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien accusés d’avoir contaminé par transfusion sanguine près de 400 enfants à l’hôpital de Benghazi n’auront pas été levées. Washington fait de leur libération un préalable à toute nouvelle avancée diplomatique. La Libye, de son côté, veut être retirée de la liste noire des États soutenant le terrorisme publiée par le département d’État et aimerait que le bureau de liaison américain à Tripoli soit élevé au niveau d’une ambassade.
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