Marie-Claire Nnana
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Mademoiselle Nnana a un parcours à part. Dans un pays où le machisme n’a plus à faire ses preuves, cette diplômée de l’École de journalisme de Lille, en France, impose dès 1987 sa plume rigoureuse dans les colonnes du quotidien national d’information bilingue camerounais, Cameroon Tribune. « Je me suis d’abord fait remarquer par mon refus de me voir confier les sujets féminins ou à caractère social », se souvient-elle. À la fois simple et déterminée, elle s’impose par son professionnalisme. Trois ans plus tard, elle est nommée directrice des rédactions du même journal. Une sacrée promotion. Elle préside aux évolutions de fond et de forme d’un quotidien qui doit se moderniser, montrer de nouvelles idées et adopter un ton plus frondeur. En juin 2002, elle est promue directrice générale de la Société de presse et d’éditions du Cameroun (Sopecam), qui, en plus du quotidien, contrôle l’imprimerie nationale et la société de presse Camnews, ainsi qu’un nouveau mensuel « people », Nyanga, dont elle est directrice de la publication. Une ascension rectiligne qui fait d’elle aujourd’hui, à 46 ans, l’une des rares femmes DG du Cameroun.
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