Mali : Assimi Goïta saura-t-il adoucir la Cedeao ?

Vendredi, le président malien devait se rendre à Accra pour tenter de convaincre Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Cedeao, de ne pas alourdir les sanctions contre son pays suite aux résolutions des Assises nationales préconisant un report de la présidentielle.

Assimi Goïta, à Bamako, le 24 octobre 2021. © Harandane Dicko/AP/SIPA

Assimi Goïta, à Bamako, le 24 octobre 2021. © Harandane Dicko/AP/SIPA

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Publié le 31 décembre 2021 Lecture : 2 minutes.

« Il y a eu une grande mobilisation et un grand engouement des Maliens qui se sont exprimés de manière totalement libre », se réjouit Me Abdourahmane Touré qui a participé aux travaux des Assises nationales de la refondation pour le compte de la société civile.

Lancées le 11 décembre, ces consultations qui ont eu lieu dans plusieurs communes et cercles du pays, se sont closes, jeudi 30 décembre, par un texte demandant le report des élections prévues le 27 février, dans un délai compris entre « six mois et cinq ans ». « Les participants se sont prononcés pour la prorogation de la transition afin de pouvoir réaliser les réformes institutionnelles structurantes et permettre des élections crédibles, équitables et transparentes », peut-on lire dans un document qui liste les différentes recommandations de ces assises.

Malgré les pressions de la communauté internationale, la junte, dirigée par le colonel Assimi Goïta, avait déjà fait savoir à la Cedeao être dans l’incapacité d’organiser des élections d’ici fin février 2022. Elle avait fait de ces Assises un préalable à tout scrutin et promis de mettre en œuvre les recommandations qui en seraient issues.

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