Des femmes d’influence

Publié le 7 mars 2006 Lecture : 1 minute.

Le 8 mars est officiellement, depuis 1975, la Journée internationale de la femme. Tous les ans, les représentantes de ce qu’on a trop longtemps appelé le « sexe faible » marchent pour revendiquer leurs droits, tandis que les gouvernements et les médias soulignent l’avancée – ou le recul – de la cause des femmes dans leur pays. Pour la première fois, Jeune Afrique se plie à l’exercice. L’élection d’Ellen Johnson-Sirleaf à la présidence libérienne n’y est pas pour rien, bien sûr. Qui eût cru possible l’accession d’une femme à la magistrature suprême en Afrique, il y a ne serait-ce qu’un an ? L’élection de Michelle Bachelet à la présidence chilienne, d’Angela Merkel à la chancellerie allemande, la reconduction de Tarja Halonen à la tête de l’État finlandais, la nomination de Condoleezza Rice au département d’État américain ou encore la place de choix occupée dans les esprits français par Ségolène Royal, candidate à la candidature socialiste pour la présidentielle française de 2007, viennent apporter de l’eau au moulin de tous ceux qui pensent que les femmes ont le droit – mais aussi le devoir – de participer à la marche du monde. Assiste-t-on, en Afrique, à un mouvement de fond ? Les femmes sont-elles meilleures dirigeantes que leurs homologues masculins ? Contrairement aux idées reçues, les Africaines ne sont pas en reste dans les cercles de pouvoir. Des personnalités frappantes ont déjà pavé, pour les générations futures, la voie d’une révolution que les hommes ne peuvent ni ignorer ni refuser.

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