Filon chinois
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Les dirigeants des compagnies cotonnières africaines devraient se rendre dans les prochains mois en Chine pour y rencontrer des partenaires dans le secteur textile. C’est du moins le souhait d’Ibrahim Malloum, président de l’Association cotonnière africaine (ACA) et directeur de la CotonTchad, qui travaille à la préparation de ce voyage. Il le proposera à ses homologues des sociétés africaines lors de la 4e conférence de l’ACA, qui se tiendra du 13 au 15 mars au Caire. Les industries de filature se trouvent dorénavant en Asie où elles ont traité 23,5 millions de tonnes de fibre de coton en 2004-2005, soit 88 % de la production mondiale. La Chine a importé 2 millions de tonnes de fibre entre janvier et octobre 2005, soit plus que pour toute l’année 2004 (1,9 million de tonnes). L’Afrique (hors Égypte) lui a fourni 534 000 tonnes, contre 390 000 en 2004 et moins de 2 000 tonnes en 2001. Pékin, dont la demande ne cesse de croître, achète massivement la production africaine pour diversifier sa principale source d’approvisionnement, les États-Unis. Principaux fournisseurs de l’« ogre » asiatique : le Burkina (132 000 t), le Bénin (100 521 t), la Côte d’Ivoire (50 500 t) et le Cameroun (35 000 t).
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