Aïcha Kadhafi

Publié le 7 mars 2006 Lecture : 1 minute.

Sera-t-elle la première femme présidente de la Libye ? C’est peu probable, même si, à 29 ans, cette amazone du désert a du mal à cacher ses ambitions. Fausse blonde, mince et élancée, Aïcha Kadhafi n’a pas que sa beauté pour séduire. Diplômée en sciences juridiques – après des études doctorales à l’université Paris-V sous la direction d’Edmond Jouve, auteur de Mouammar Kadhafi, dans le concert des nations -, la « Claudia Schiffer libyenne » tient de son père un goût pour les discours enflammés. Son premier coup d’éclat remonte à juillet 2000 lorsqu’elle a fait l’éloge des combattants de la liberté de l’IRA (l’Armée républicaine irlandaise) devant le public du Speaker’s Corner de Hyde Park, à Londres.
Aujourd’hui, tout en gérant des affaires lucratives et en dirigeant l’association humanitaire Waatassimou, active en Palestine et en Afrique, elle continue de s’adonner à sa passion : la politique. Elle s’est beaucoup agitée l’an dernier, au sein du Collectif international de défense de Saddam Hussein, qu’elle avait rencontré en 2001. Le 27 septembre 2005, elle a fait de nouveau sensation en saluant, au cours d’une conférence internationale à Tripoli, « les résistants irakiens qui ont brisé le rêve américain ». Tout en restant fidèle à son image de femme émancipée, plus à l’aise dans ses jeans et tee-shirts serrés, Aïcha s’impose désormais le hijab en public, par respect pour les traditions, mais aussi par calcul politique. À moins que ce ne soit à la demande de son futur époux, Khaled Lahmidi, fils aîné de Khoueïldi Lahmidi, compagnon de route de Kadhafi depuis 1969.

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