Tunisie : raffinerie stratégique

Publié le 6 février 2006 Lecture : 1 minute.

Des investisseurs originaires d’une trentaine de pays étaient à Tunis, le 27 janvier, pour étudier le projet de construction de la première raffinerie privée en Tunisie. Cause de cet engouement : un positionnement stratégique près du marché européen et des grands producteurs de pétrole comme l’Algérie et la Libye. Le site est en effet celui de la zone portuaire de la Skhira, comprenant le terminal pétrolier du même nom. C’est là qu’aboutit le pipeline de la Trapsa pour l’évacuation du pétrole produit dans le Sud tunisien et sur le champ d’Aïn Amenas, en Algérie. C’est là aussi que se trouvent les plus grandes capacités de stockage de brut dans le pays. La raffinerie, d’une capacité minimale de 120 000 barils par jour (b/j), nécessiterait un investissement estimé à 1,5 milliard de dollars. L’opérateur pourra vendre une partie de sa production sur le marché local, qui a importé 60 000 b/j de produits raffinés en 2005 et dont les besoins s’élèveront à 100 000 b/j à l’horizon 2020. La concession de trente ans renouvelable et sous le régime offshore fonctionnerait sous le régime du Build, Own, Operate (construire, posséder et exploiter) ou l’une de ses variantes, a indiqué Afif Chelbi, ministre de l’Industrie et de l’Énergie. Date limite de dépôt des candidatures : le 31 mars. À la suite de quoi les adjudicataires sélectionnés auront à présenter leurs offres à une date qui reste à fixer. Les travaux démarreraient fin 2007.

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