Tunisie : Noureddine Bhiri, l’ex-ministre de la Justice, arrêté pour des « soupçons de terrorisme »
L’ex-ministre de la Justice a été brutalement arrêté et placé en résidence surveillée sans qu’aucun motif légal ait été indiqué par les autorités. Il fait l’objet de nombreuses critiques pour sa gestion des affaires Belaïd et Brahimi, en 2013.
L’opinion lui impute volontiers la corruption et l’affairisme qui gangrènent le corps de la magistrature. Ancien ministre de la Justice de 2011 à 2013 et président du groupe parlementaire d’Ennahdha, l’avocat Noureddine Bhiri, 63 ans, est l’une des figures les plus controversées du parti islamiste, où il occupe la fonction de vice-président du bureau exécutif.
Perçu comme l’homme des coups fourrés à l’Assemblée des représentants du peuple – dont l’activité a été gelée le 25 juillet –, il y faisait la pluie et le beau temps depuis 2014. Il aura suffi d’une arrestation musclée digne d’un blockbuster hollywoodien pour qu’il devienne une victime.
Le 31 décembre au matin, des inconnus à bord de deux voitures banalisées le bloquent à la sortie de son domicile d’El Manar, à Tunis, et l’extraient énergiquement de son véhicule après avoir quelque peu bousculé son épouse, l’avocate Saïda Akremi.
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