CAN : le Sénégalais Ismaïla Sarr au cœur d’un bras de fer entre Aliou Cissé et Claudio Ranieri
L’entraîneur du club anglais de Watford refuse toujours de libérer son attaquant sénégalais pour la Coupe d’Afrique des nations, qui s’ouvre ce 9 janvier au Cameroun. Une attitude dénoncée par le sélectionneur des Lions de la Teranga, mais aussi par plusieurs personnalités du football africain, dont Samuel Eto’o.
![De g. à d. : Claudio Ranieri, Ismaïla Sarr et Aliou Cissé. © Montage Jeune Afrique ; Photos : Manjit Narotra / ProSportsImages / DPPI via AFP ; Alex Pantling / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP; Vincent Fournier/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/01/03/jad20220103-match-cisse_ranieri_sarr.jpg)
De g. à d. : Claudio Ranieri, Ismaïla Sarr et Aliou Cissé. © Montage Jeune Afrique ; Photos : Manjit Narotra / ProSportsImages / DPPI via AFP ; Alex Pantling / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP; Vincent Fournier/JA
La programmation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) aux mois de janvier et février a presque toujours entraîné des tensions entre les clubs européens et les fédérations africaines. Sauf en 2019, puisque la compétition s’était alors déroulée en Égypte en juin et juillet. Mais les bonnes vieilles habitudes sont de retour. Alors que l’année 2021 vivait son crépuscule, certains entraîneurs européens, tels l’Allemand Jürgen Klopp (Liverpool) ou le Français Frédéric Antonetti (FC Metz), n’y sont pas allés de main morte dans leurs déclarations. Le premier, visiblement anxieux à l’idée de devoir se priver de l’Égyptien Mohamed Salah et du Sénégalais Sadio Mané, qualifiant même la CAN de « petit championnat »…
Ranieri et le protocole
À Watford, un club anglais dont la pop star Sir Elton John est le président d’honneur après en avoir été le patron pendant 25 ans, pas de déclarations tapageuses ou polémiques. L’actuel 17e de Premier League lutte pour son maintien, et la CAN est le cadet de ses soucis. Les dirigeants des Hornets, en plein accord avec l’entraîneur italien Claudio Ranieri, ont donc décidé de ne pas libérer Ismaïla Sarr (23 ans). Ranieri, contrairement à son homologue allemand de Liverpool, ne s’est pas hasardé à dénigrer la compétition préférée des Africains. Mais il pense davantage aux intérêts du club qui l’emploie depuis le mois d’octobre dernier qu’à ceux du Sénégal.
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