Cameroun : pourquoi une taxe sur le mobile money déclenche une bronca
L’entrée en vigueur d’une taxe de 0,2 % sur les transactions électroniques met en émoi les usagers camerounais sur les réseaux sociaux. Face à cette mesure du gouvernement Biya, les opérateurs ripostent en ordre dispersé.
![L’Afrique subaharienne compte 548 millions d’utilisateurs du mobile money en 2020. Ici, jeune femme sur son scooter consultant son téléphone portable à Ouagadougou, Burkina Faso. © Getty Images](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/03/30/jad20210330-eco-telephone-002.jpg)
L’Afrique subaharienne compte 548 millions d’utilisateurs du mobile money en 2020. Ici, jeune femme sur son scooter consultant son téléphone portable à Ouagadougou, Burkina Faso. © Getty Images
Le ton monte sur les réseaux sociaux camerounais contre la loi de finances 2022, entrée en vigueur le 1er janvier. Les revendications concernent en particulier une taxe de 0,2 % sur les transferts et retraits d’argent issus des portefeuilles de mobile money comme Orange Money ou MTN MoMo.
Celle-ci est prélevée par les opérateurs de télécommunications qui doivent reverser aux finances publiques les montants collectés le quinzième jour du mois. Le texte prévoit néanmoins une exception pour les virements bancaires et les transactions concernant le règlement des impôts et autres taxes.
Une « taxe contre les pauvres »
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