Côte d’Ivoire-Mali : au cœur des discussions entre Alassane Ouattara et les émissaires d’Assimi Goïta

Le 3 janvier, le chef de l’État ivoirien a reçu au palais présidentiel des ministres du président de la transition malienne venus lui présenter leur nouveau chronogramme.

Le ministre malien Abdoulaye Diop (à gauche) et le président ivoirien Alassane Ouattara, le 10 décembre 2021 à Abidjan. © DR

Le ministre malien Abdoulaye Diop (à gauche) et le président ivoirien Alassane Ouattara, le 10 décembre 2021 à Abidjan. © DR

Publié le 5 janvier 2022 Lecture : 2 minutes.

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Le Mali face aux sanctions de la Cedeao

Face à Assimi Goïta, accusé de vouloir faire traîner la transition, les chefs d’État de la Cedeao ont décidé, le 12 décembre, de frapper fort : fermeture des frontières, suspension des transactions commerciales et financières, gel des avoirs de l’État malien… Quelles sont les conséquences de ces sanctions ?

Sommaire

Les ministres Abdoulaye Diop (Affaires étrangères) et Abdoulaye Maïga (Administration territoriale) étaient à la tête de cette délégation. Ce dernier a exposé à Alassane Ouattara (ADO), qui était entouré de membres de son cabinet, les grandes résolutions des assises nationales dont, surtout, celle de prolonger la transition de cinq ans.

Il lui a détaillé le programme électoral à venir, à savoir un référendum constitutionnel en décembre 2023, un scrutin local en juin 2024, ainsi que des échéances législatives et sénatoriales en mai 2025. Ce plan devrait, selon le colonel Maïga, aboutir à la « restauration du Mali ». Abdoulaye Diop a quant à lui expliqué que ce chronogramme pourra être modifié en fonction de l’évolution de la situation.

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