Pas cher pour les petits futés

Publié le 6 décembre 2005 Lecture : 2 minutes.

Vêtements griffés, chaussures de marque, bijoux signés, à Paris il y en a pour toutes les bourses, même les moins garnies. Tel est le credo du guide Paris pas cher, publié chaque année en septembre. Loin des vitrines prestigieuses de l’avenue Montaigne ou de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, la capitale française renferme de véritables cavernes d’Ali Baba, regorgeant de trésors bradés. Bien placés au hit-parade des bonnes affaires : les dépôts vente des 16e et 17e arrondissements où l’on trouve vêtements et accessoires de marque,
en parfait état. Chanel, Hermès et Dior tiennent la vedette, suivis de près par les grands
noms italiens. Au gré des arrivages. Côté prix, il faut tout de même compter plusieurs
centaines d’euros pour un tailleur Prada ou Gucci, et plus de 1000euros pour le célèbre
« Kelly » d’Hermès.
Autre endroit fétiche des adeptes du luxe à bas prix : les boutiques dégriffées. PWS au 13, rue de Sévigné dans le 4e, Jyve Stock au 145, boulevard Saint-Germain ou encore Griffes de Mode au 17, rue La Boétie dans le 8e réservent généralement de bonnes surprises. Cravate en soie à 20 euros, tailleurs à 100 euros, costume en Supercent à moins de 200 euros, les réductions peuvent atteindre jusqu’à 70 %.
Mais la palme d’or du luxe à prix réduit revient incontestablement à Vallée Village, nouveau paradis du shopping chic en France. Certes, c’est à quarante minutes de la capitale, mais à cinq minutes du parc d’attraction Disneyland… Ici sont réunies plus de 70 marques de prestige qui proposent leurs collections de l’année précédente à des prix imbattables. Ce concept d’un nouveau genre, qui fait fureur dans toutes les capitales de la mode européenne de Londres à Barcelone en passant par Milan, a révolutionné les habitudes des accros des marques. Il y en a pour tous les goûts : des plus classiques Armani, Burberry, Céline, Ralph Lauren au plus branché Marithé et François Girbaud en passant par le sportswear Diesel, Puma. Les accessoires ne sont pas en reste Lancel et Lonchamp pour les sacs à main, Charles Jourdain pour les chaussures ou encore
ST Dupont pour les stylos. Sans oublier les arts de la table puisque Lalique y a également élu domicile. Reste à espérer que cela dure Car dans les nombreux centres commerciaux spécialisés dans les stocks invendus et la dégrif’ qui ont vu le jour ces dernières années aux abords de la capitale, les articles intéressants sont devenus peau de chagrin.

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