IHS : Wendel a désormais les mains libres
Au terme d’âpres négociations avec les petits porteurs, Wendel a réussi à sortir IHS de la cote à Lagos. L’investisseur français et ses partenaires financiers (ECP et le fonds coréen KIC) vont désormais pouvoir exercer un contrôle total sur le numéro un du secteur des tours de télécommunication en Afrique.
La société d’investissement française Wendel a investi pour la première fois dans IHS en octobre 2012. © Eric Fremont/AFP
Publié le 30 janvier 2014 Lecture : 1 minute.
Mission réussie pour Stéphane Bacquaert, directeur associé de Wendel chargé du développement en Afrique, tout juste rentré de Lagos. Au terme de plus de quatre heures de négociations et moyennant une offre de 4,35 nairas (0,02 euro) par action, l’assemblée générale qui réunissait plus de 300 petits actionnaires d’IHS, un opérateur de tours de télécommunications, a accepté de sortir celui-ci de la cote à Lagos.
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Avoir les mains libres
Objectif de l’opération ? Avoir les mains libres. De fait, la société d’investissement française se retrouve désormais aux commandes, avec à ses côtés le capital-investisseur panafricain Emerging Capital Partners (ECP), le fonds souverain Korea Investment Corporation (KIC), l’institution financière de développement néerlandaise FMO et le sud-africain Investec.
Le holding IHS, basé à Maurice, est le numéro un du secteur des tours de télécommunication en Afrique avec plus de 8 500 tours sous gestion. Il détient 100 % de ses filiales, actives notamment au Nigeria, au Cameroun et en Côte d’Ivoire… et bientôt au Rwanda et en Zambie.
En juillet 2013, IHS Towers a annoncé avoir levé 522 millions de dollars dans un mix de dette et de capital, auprès de différents investisseurs financiers internationaux. Wendel avait remis au pot 100 millions de dollars portant son investissement total dans IHS à 276 millions de dollars, soit 35% du capital. KIC, Investec Asset Management et ECP avaient pour leur part contribué à hauteur de 142 millions de dollars à cette opération.
