Algérie : quand Tebboune veut lutter contre la corruption des fonctionnaires
La création d’une haute instance chargée d’enquêter sur l’enrichissement des fonctionnaires soulève de nombreuses appréhensions chez les spécialistes.
L’annonce a fait l’effet d’un séisme dans les administrations et entreprises étatiques algériennes. Pour la première fois, les fonctionnaires publics seront la cible d’enquêtes sur leurs biens et avoirs si ceux-ci ne reflètent pas le niveau de leurs revenus salariaux ou ne sont pas justifiés par d’autres ressources, comme un héritage familial.
Le président Abdelmadjid Tebboune a ordonné, en effet, l’accélération du processus de renforcement du dispositif législatif de moralisation de la vie publique et de lutte contre la corruption pour le mettre en phase avec les amendements apportés par la réforme constitutionnelle du 1er novembre 2020.
Le 2 janvier, la directive présidentielle a connu un début de concrétisation à travers l’examen en Conseil des ministres d’un avant-projet de loi qui fixe le mode d’organisation, la composition et le fonctionnement de la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption.
« Par quels moyens avez-vous obtenu ces biens ? » C’est la première question que poseront les membres de la nouvelle instance chargée d’enquêter sur l’enrichissement suspect des fonctionnaires de l’État.
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