Guinée : Mamadi Doumbouya met son gouvernement au pas

Tensions avec Mohamed Béavogui, limogeage de la ministre de la Justice, soupçons autour d’un « cabinet de l’ombre »… Ces dernières semaines, de premiers accrocs sont apparus entre le président et les civils, et la popularité des autorités de transition pourrait en pâtir.

Le colonel Mamady Doumbouya au Palais du peuple, après de premières discussions avec les chefs religieux, à Conakry, le 14 septembre 2021. © JOHN WESSELS/AFP

Le colonel Mamady Doumbouya au Palais du peuple, après de premières discussions avec les chefs religieux, à Conakry, le 14 septembre 2021. © JOHN WESSELS/AFP

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Publié le 7 janvier 2022 Lecture : 7 minutes.

« Pour être l’homme de son pays, il faut être l’homme de son temps. » C’est un royaliste français du XVIIIe siècle que le Premier ministre guinéen a fait le choix de convoquer au moment de présenter ses vœux au chef de l’État. « Homme de votre temps, vous l’êtes, par vos choix, vos convictions et votre amour pour notre pays », a poursuivi Mohamed Béavogui à l’attention de Mamadi Doumbouya, paraphrasant François-René de Chateaubriand. Un hommage lyrique qui ferait presque oublier les tensions du passé. Presque.

Nommé il y a trois mois exactement, le technocrate Mohamed Béavogui a été nommé alors qu’il s’apprêtait à goûter aux joies de la retraite dans son pays après des années passées à l’étranger. Ce poste de Premier ministre, il le voulait depuis longtemps. Il avait déjà même failli l’obtenir, en 2007.

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