Déby réclame « son » argent
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Loin des motifs officiels invoqués, la visite de travail qu’Idriss Déby a faite en Belgique (23-25 novembre) puis son séjour privé en France (25-27 novembre) ont été pour l’essentiel consacrés au différend qui l’oppose actuellement à la Banque mondiale. On sait qu’une partie (10 %) des recettes pétrolières tchadiennes sont bloquées sur un compte séquestre à la Citibank, à Londres. Le solde de ce « fonds fiduciaire pour les générations futures » était, au 30 septembre, de 27,4 millions de dollars. Le chef de l’État tchadien souhaite pouvoir utiliser immédiatement cette somme pour, dit-il, payer les arriérés de salaires des fonctionnaires et rénover les campus universitaires du pays. Il a donc demandé au Premier ministre belge Guy Verhofstadt, au président de la Commission européenne José Manuel Barroso, au président français Jacques Chirac et à son Premier ministre Dominique de Villepin d’intervenir en ce sens auprès de l’institution financière.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise